mardi 25 juillet 2017

VOUS







                                  
Vous m'étiez particulière inconnue,
Votre charme, s'était jeté sur moi.
Douce torture, délicieuse, absolue
De votre tendresse, je fus la proie.

Vous m'aviez offert cet inouï voyage,
Dans l'abîme profond, de vos yeux,
Quand votre regard, sur mon visage,
S'était posé, doux et silencieux.

Je vis trembler votre lèvre épanouie,
Sous le souffle chaud, de vos soupirs,
Quand j'eusse, sur votre bouche envie,
De verser mon langoureux désir.

Autant ravis, par votre humble beauté,
Emu, je chérissais sa tendre douceur,
Espérant, que nos joies enlacées,
Immisceraient l'émoi, dans nos cœurs.

Resplendit, dans votre robe blanche,
Je buvais l'opulence, de votre sein lourd.
J'aurais osé mes mains, sur vos hanches,
Vous exprimer tout mon amour.


                                M.PIERRON



                Copyright © M. Pierron

dimanche 16 juillet 2017

JEU DE MAINS




Ta main, dans la mienne bien-aimée
Et nos doigts complices, qui s'effleurent,
Quand fidèles, chaleureusement enlacées,
Nos mains, se remplissent de bonheur.

Par nos mains, dans leur jeu de plaisir,
Sous nos doigts, souples et fragiles,
Se faufilent, entre nos délicieux désirs,
Le silence inouï, de nos rêves subtils.

Pâles mains, dans l'étreinte de nos joies,
Qui se serrent, palpitantes, plus encore,
Amantes, jusqu'au bout de leurs doigts,
Qu'une douceur mirifique, à uni très fort.

Exquises, en leur voluptueuse finesse,
Les doigts emmêlés, à ne plus se défaire,
Quand la paume, de nos mains se caresse
Et que le sentiment, pénètre leur chaire.

Ta main, sous la mienne, bien-aimée
Et nos doigts, silencieusement tendus,
Quand invisible, l'amour s'est glissé,
Entre nos mains, amoureuses et nues.


                                   M.PIERRON




            


lundi 3 juillet 2017

SECRET SOUS JUILLET





Solitude, sur son corps en détresse,
Plus une main, sur son sein délaissé,
Sa lèvre, ne boit plus la tendresse,
Depuis, que l'amour l'a trompé.

Au jardin dans les herbes, les fleurs,
Sous un pommier, dans l'ombre étendue,
A l'abri, des regards inquisiteurs,
Laisse le frisson, courir sur son nu.

Sous l'azur, ensoleillé de juillet,
Concevant, son prodigieux plaisir,
Dévoile en beauté, ses secrets,
Offrant au ciel, sa nudité en délire

Fabuleuses extases, sur le végétal,
Son fantasme, inouï et tumultueux,
Libère, par son nu intégral,
Le désir, dans le silence, de ses yeux

Humble beauté, sous le feuillage,  
Son long soupir, qui sait l'entendre,
Quand viendra, sous les branchages,
 L'âme douce, qui saura l'éprendre.


dimanche 25 juin 2017

APOCALYPSE TERRE





 Nous verrons, en ces proches horizons,
 La vapeur chaude, des clartés fécondes,
 Une terre brûlée, au feu aquilon,
 D'un soleil de plomb, incendiant le monde.

 Maintes fois, soufrées, mortelles vapeurs,
 Par son infâme éther, intensément respiré,
 Nous comprendrons, ici-bas nos peurs,
 Devant l'extinction, du genre animé.

 Nous saurons, qu'une seconde glorieuse,
 Sous la fièvre, de cet univers en furie,
 Sera vitale, sensible et dangereuse,
 Dans l'obscurité des jours, l'ombre des nuits.

 La colère des cieux, versera purpurine,
 Sanglante riposte, sur nos âmes agnostiques,  
 Et la nature blessée, jusqu'à sa racine,
 En douleur absorbera, le poison chimique.

 Une structure, épuisée de ses richesses,
 Aridité et poussière, sur un sol stérile,
 Nous subirons, cette ultime détresse,
 D'une famine, sur nos vies en périls.

 Humain, en son berceau existentiel,
 Son outrecuidance, à sectionner le lien,
 De sa conscience, à l'univers originel,
 Mais à la fin, il ne restera plus rien.


                                   M. PIERRON



vendredi 9 juin 2017

QUOTIDIEN FADE



Quotidien fade et désirs perdus,
Ton jour se lève gris et blafard,
Et le reflet de sa lumière disparu,
A fuit l'océan de ton regard.

Stupide cauchemar, dévorant ta nuit.
L'ardeur est sous ton sein palpitant,
Aucun baiser sur ta lèvre endormie,
Au creux de ton lit, aucun amant.

Épuisée, dans tes sanglots de tristesse,
Tu t'enivres de cet ennui intégral,
Espérant renaissantes caresses,
Gaver ta nature de joies et régals.

Il ne reste que la pluie dans ton ciel,
Tout est sombre dans l'incertitude,
Pas de chaleur, ni rayon de soleil,
Pour raviver ton impassible solitude.

Plus loin dans ton rêve extatique,  
Sans actes, sans aucun amour,
Tu t'imagines un sourire oblique,
Illuminant l'obscurité de tes jours.

Quelques part, inconnue ici-bas,
Est-il une âme abondée de douceur?
Qui délicate dans la trace de ton pas,
 Remplira sentimentalement ton cœur. 



                                 M. PIERRON




dimanche 4 juin 2017

TES MOTS



                        
                                           
Les mots secrets que tu m'envoies
Que tu me souffles et j'aime entendre
Tes mots si forts sont toute ma joie
Quand tu me cries tes mots si tendres.

Les mots subtils que tu m'adresses
Que tu m'écris à chaque jour
Tes mots suprêmes sont des caresses
Dans tes paroles comblées d'amour.

Les mots que je lis dans ton regard
Que tu me jettes dans tes silences
Tes mots épris à mon égard
M'émeut, leur humble munificence.

Les mots attendrissants que tu me dis
Que tu désires pour mon bonheur
Tes mots pour moi doux et exquis
S'appuient contre mon cœur.


                               M. PIERRON

vendredi 26 mai 2017

CHAGRIN





                                
Tu te retrouves seule dans ton univers, 
Parce que l'amour et son infidélité,
A versé en larmes, les sanglots amères,
Coule la peine dans ton cœur brisé.

Secrète douleur d'un complet abandon,
Tu te raccroches sur le rebord du vide,
 L'âme exaspérée, va ta vie sans raison,
 Fidèle vers le désespoir qui te guide.

 Loin du monde, de la foule mobile,
 Repliée dans l'obscurité de ton silence,
 Le regard orphelin, l'esprit en exile,
 Tu vogues sur les flots de l'indifférence.

 Ils sont tes jours pénibles et sans joie,
 Dans l'ombre sous ton plafond bas,
 Quand la tristesse s'évapore parfois,
 Que l'espoir s'immisce dans ton pas.

 Impalpable chagrin qui te fait souffrir,
 Ton horizon s'étire et soudain s'enfuit,
 Tout effacer pour ne plus reconstruire,
 Tu laisserais la mort te voler ta vie. 



                                                                        M . PIERRON


vendredi 12 mai 2017

D'UNE VIE A L'AUTRE




Elle a fermé la porte, sur un amour mort
Laissant la nostalgie, ainsi, s'épanouir,
Au regret d'un bonheur, qui fut hier encore,
Bercé de tendresse et de joyeux plaisirs.

 Elle a guidé son pas, vers une autre demeure.
 S'éloignant du passé, d'une intime conviction,
 Aller vivre ailleurs, vers des jours meilleurs,
 Elle a vendu les clefs, de sa grande maison.

 Quelques photos et des lambeaux de pensées,
 Elle a emporté, plein de soleil dans ses bagages,
 Pour que son quotidien fade, soit ensoleillée.
 Elle a choisi l'horizon, d'un autre paysage.

 Quatre jolis murs, sous un nouveau ciel,
 Un peu plus loin, du miasme de la ville
 Et l'austérité, des quartiers résidentiels,
 Dans un bouquet de nature, a élu domicile.

 Aimer encore une fois, écraser l'incertitude,
 Au fil de l'ennui, jusqu'au cœur de sa nuit,
 Elle attend, dans l'ombre de sa solitude,
 Les yeux tendres, qui réchaufferont sa vie.



                                M. PIERRON

   

lundi 17 avril 2017

LA PASSEUSE D’ÂME





Ainsi, imprégnée d'une tendre odeur,
Elle chérit solennelle entre ses mains,
Pulsion de vie et battements de cœur.
Au premier cri qui se tend chérubin.

Elle accuse d'une intime évidence,
La venue d'une nouvelle âme née,
Par sa douceur, œuvre en patience,
La vie dans le berceau de l'humanité.
 
Elle porte jusqu'à son dernier soupir,
Humblement, la chaleur de ses mots,
Composés, pour l'âme qui va mourir,
Avec dans sa voix, un léger trémolo.

Par le silence de l'horizon noir,
Jusqu'aux rives de l'éternité,
Elle passe ainsi l'âme qui va choir,
Vers un autre monde à côté.

Elle accueille l'âme née pour la vie,
Accompagne celle qui doit partir,
Ces actes nobles qu'elle accomplit,
Prodigués pour le meilleur et le pire.



                                 M. PIERRON



jeudi 30 mars 2017

LA FONTAINE DU NAINGRECOURT



J'emprunte le long chemin solitaire,
Bordé de broussailles et sobres taillis
Le sol gravillonné s'élance linéaire,
Vers le silence des vertes prairies.

Cheminant sous le frisson printanier,
Dans les herbes, le pied prés des fleurs
Je me gave de son bienfait particulier,
M'invitant dans son festin de douceur.

En contrebas, immobile sur le végétal
L'antique apparaît et son petit bassin.
Une borne à goulot se dresse horizontal,
D'où jaillit étroit et pur un jet cristallin.

Son charme est désuet, sa pierre érodée
Et sa limpidité une eau ferrugineuse,
Frappe dans sa chute infiniment répété,
La dalle par le temps écorchée et rugueuse.

Nul trouble l'écoulement de son filet,
Seul le souffle d'une bise assidue,
Interrompt parfois, son fidèle trajet
Allant heurter la margelle usée et fendue.

Elle est là, isolée au milieu du temps,
Offrant la virginité de sa fluidité.
Par les saisons, de l'été au printemps,
Jamais l’écho de son clapotis n'a cessé.

                                    (Fontaine du Naingrecourt Bulgneville)

                                            M. PIERRON



vendredi 3 mars 2017

SILENCE




Je bois le silence de ta lèvre muette,
Alignée, fine frémissante dans l'onde,  
Discrète, en légers sourires me jette,
L'éclat de ta joie ivre et féconde.

Sous le reflet de ta longue chevelure,
Pas un mot sur ta bouche silencieuse,
Ni la note tendre d'un petit murmure,
Dans ta voix chaude est chaleureuse.

L'océan mystérieux de ton regard,
Me noie dans l'intimité de son désir,
Aucun son n'ose triste ou hagard,
Troubler ses doux instants de plaisirs.

Sur ton visage, la beauté s'appuie,
Excellant fragile, son trait mirifique,
Quand le charme abandonne sur tes plis,
Sa subtile vertu et son soupir extatique.

Ton sein silencieux, que je butine,
M'offre un festin délicat et somptueux,
Quand le silence sur ta lèvre domine,
Et que s'éteint la paupière de tes yeux.


                             M. PIERRON



samedi 11 février 2017

ÉPOPÉE SENTIMENTALE





 Nous avions franchi ces instants subtils,
 Entre la nuit obscure, nos matins blancs,
 Dans les silences sourds et immobiles,
 Et le bruit de nos vies s'enlaçant.

 Nous avions dans l'impartialité du temps,
 Jusqu'à nos âges blêmes, nos regards usés,
 Laisser s'évanouir lent sur nos printemps,
 L'écho de nos joies et nos vives beautés, 

 Sur ce chemin qui nous avait unis,
 Nos rêves fous, nos grandes illusions,
 Tous nos désirs s'étaient épanouis,
 Par les ans au pas de chaque saison.

 Tous nos plaisirs, nos humbles ivresses,
 A nos secrets cachés sous la couche,
 Nos regards et leurs tendres caresses,
 Et nos lèvres enlacées à nos bouches.

 A l'extase l'amour que nous avions bu,
 Dans l'étreinte de nos râles gémissants,
 Quand fous nos corps amoureux et nus,
 Usaient le soupir de nos baisers brûlants.


                                    M.PIERRON





samedi 21 janvier 2017

BEAUTÉ- LAIDEUR





Elle est laide, le trait presque blafard,
Sous un mascara rajeunissant sa figure,
Le nez rustique, l'âge dans son regard,
Ainsi s'agite sa sombre chevelure.

Un charme léger lustre son visage,
La ride creuse son front pâlissant,
Tel un livre désuet au fil des pages,
Que le temps a usé par ses ans.

Le sublime a modifié son joli profil,
Remplaçant sa jeunesse par du vieux,
Forçant sa beauté vive vers l'exil,
Mais laissant la douceur dans ses yeux. 

Jetant son dévolu sur l'âme jeunesse,
Mystiques ardeurs, rose sur la joue,
Rien n'égale une femme sagesse,
Que ses baisers sont si doux.

L'âme soumise au mâle imparfait,
Frisant de l’œil ses formes indécises,
Ces yeux insensés ne sauront jamais,
Que la beauté à la laideur s'harmonise.


                                                                            M. PIERRON



     

samedi 7 janvier 2017

SUIS LA FEUILLE





                                   
   Suis la feuille, à ma branche attachée.
   Fidèle, à ma tige souple et fragile,
   Aux caprices des saisons, outragée.
   Je batifole, dans le climat versatile.

   Velouté, parmi les herbes et les fleurs,
   Me réjouit, sous les rayons des cieux.
   Avide, puisant sa divine chaleur,
   Me gave, de son bienfait lumineux.

    Frileuse, dans la rosée du crépuscule,
    Aux prémices vapeurs, automnales,
    Sur mon rameau, flexible qui ondule,
    Je frémis, au balbutiement matinal  

     Au mois de l'an, en ses jours pâlis,
     Quand la fraîcheur, saisira la nature,
     Que mon brin, au temps sera refroidi,
     Lentement, flétrira ma verdure.

     Je quitterai, ma racine végétale,
     Par l'impartialité du vent, emporté,
     Sur sa bourrasque, vive et brutale,
     Légère, j'irai libre, dans l'air soufflé.

     Dans une cour, ou le long d'un mur,
     Une flaque, sur le bord d'un chemin,
     Sur le sol, je finirai mon aventure,
     Telle, une feuille-morte sera ma fin.


                                           M .PIERRON



mercredi 28 décembre 2016

LA TERRE - MENACE




                                 
Il importe d'observer l'ample menace,
L'infection de l'homme jusqu'à la racine,
Dans un sol épuisé mourant à sa surface,
Le végétal agressé par la toxine.

En déséquilibre, sous l’œil de l'individu,
La nature écorchée de multiples blessures,
Subit, l'hostilité humaine et corrompue,
D'un chaos fatal, amplifiant sa torture  

Indifférence, d'une activité dévastatrice,
Par ses maux, nul ne l'entend souffrir,
Persécutions brutales, de maints supplices,
Laissent profitablement la terre agonir.

Pillage de l'espace vital et essentiel,
Massacre organisé sur le manteau vert,
La forêt meurt sous l'abattage industriel,
Et que s'essouffle le poumon de la terre.

Par les océans vont les décharges flottantes,
Intoxiquer la faune de leur pétrole poison,
Au littoral échouant dans la fièvre déferlant,
La vie marine éteinte par la pollution.

Gouttes de particules à ces pluies acides,
 Parce que cet air infecté que l'on respire,
Dans le miasme des villes et la chaleur torride,
Les gaz nocifs, lentement, vont nous détruire.

Du ciel jusqu'à la terre, rien n'est épargné,
La planète en danger, sa beauté en infraction,
Ce monde que le pied de l'homme a foulé,
Partout, sa trace n'est que désolation. 



                                  M.PIERRON


          

vendredi 23 décembre 2016

NUIT DE NOËL



                        
                                       
Nuit de Noël dans mon âme d'enfant,
Laissant innocente euphorie l'envahir,
Maintes joies en mon cœur battant,
Ravissaient l'instant festif de plaisirs.

Tant de bonheur dans la simplicité,
Un beau sapin ennoblit de parures,
Une crèche à son pied illuminée,
Folâtrait ses reflets sur ma figure.

Je scandais Noël dans mes chansons,
Ma voix candide reprenait les refrains,
Et l'entrain ineffable enchantait la maison,
Au rythme frappé de mes mains.

Auguste veillée dans l'arôme d'un souper,
A ma bouche sucrée glissait en saveur,
Le coulis d'une bûche à la fleur d'oranger,
Réjouissant mon palais de douceur.

Dans l'ambiance festoyée au-delà de minuit,
Le front las d'un sommeil dominant,
Je m'enfilais dans la tiédeur de mon lit,    
L'esprit illustré de mes rêves d'enfant.


                                          M.PIERRON


vendredi 25 novembre 2016

JOUR DE PLUIE







La clarté décline en ce morne horizon,
Tombe le ciel bas, sinistre et pesant,
Dans ces vapeurs froides, grise saison,
Où sur le jour l'obscure régit dominant.

Le pied engagé sur le pavé du faubourg,
Dans le barouf citadin qui m'est familier,
L'allure vive, je marche le souffle court,
Une pluie drue mouillant mes souliers.

Le ciel verse sa limpidité sur le trottoir,
La rue s'abrite se couvre de parapluies,
Sans répit, il pleut sur mon caban noir,
Des gouttes d'eau en perle de pluie.

Le front bas, je marche parmi les gens,
Le pas autant pressé en ces petites rues,
Outragé par les bourrasques du vent,
Sous le caprice d'un temps impromptu.




                               M.PIERRON

             Copyright © M. Pierron

samedi 12 novembre 2016

ASCENSION OF THE SOUL


    
Nous aurons la volupté divine lumière,
Par les cieux, dans un grand paradis,
L'amour, en chacune de nos prières,
Sera notre lien insécable, dans cet infini.

 Nos âmes fidèles, en ce céleste empire,
 Parmi les astres et les étoiles à la fois,
 S'élèveront légères, à ne plus revenir,
 Ici-bas, où futiles furent nos doux émois.

 Nous emporterons dans cette éternité,
 Le fil du temps de nos jours anciens,
 Nos souvenirs, toutes nos joies partagées,
Qui firent sur la terre, ton bonheur et le mien.

Nous laisserons un vide avec du silence,
Quand éteints seront nos fronts disparus,
 L'univers portera enlacées nos consciences,
Vers l'abîme radieux d'un Éden suspendu.

Nous quitterons nos corps sans un cri,
Pour s'aimer dans la sérénité des cieux,
La nuit sera notre jour, la mort notre vie,
Par des siècles des siècles, auprès de Dieu.


                                              M.PIERRON


       Copyright © M. Pierron


jeudi 10 novembre 2016

DITES MOI




                                       
                               
Dites-moi  que le temps semble court,
Et que ravi l'instant  parait si bon,
Quand sur nos fronts épris l'amour,
Demeure maître de notre raison.

Nos âmes enlacées, nos mains unies,
En cet univers où fuse notre tendresse,
Dites-moi que votre bonheur est exquis,
Quand son frisson naît sous ma caresse.

J'ose effleurer votre lèvre séduisante,
Dans l'extase de nos haleines confondues,
Quand je baise votre bouche délirante,
Dites-moi que votre désir est absolu.

Si la joie existe en chacun de vos pas,
Que mon soleil reflète sur vos aurores,
Dites-moi que vos matins dans mes bras,
Sont l'ivresse de nos doux transports.  

Dites-moi aussi que s'émeut votre cœur,
Sous la volupté de nos tendres plaisirs,
Que dans le clair de vos yeux demeure,
L'univers de mon regard pour vous séduire.

Dites-moi que le temps semble court,
Et que suprême s'accroît votre émotion,
Quand nos sentiments au fil des jours,
Se faufilent entre votre amour et ma passion . 


                                  M . PIERRON


                     Copyright © M. Pierron

mercredi 19 octobre 2016

MON VILLAGE D'AUTREFOIS (Bulgneville )





    
Il borde les coteaux et les vertes prairies,
Dans la plaine, jusqu'à l'ombre des bois. 
Sous l'éther, émaillé de bleu et de gris,
Il s'étend noble mon village d'autrefois.

En mes ans, j'ai laissé loin dans le passé,
Les murs de pierre de mon enfance.
Sur le pavé sombre, dans la rue de la Corvée,
La masure qui fut le nid de mon insouciance.

Loin, ce temps des pupitres et des encriers,
L'école René Linge dans mon souvenir,
Me renvoie en chemin de mes pas d'écoliers,
A ce tableau noir où j'appris à écrire.

Ce haut clocher et son lumineux carillon,
Quand ses cloches et leur écho cérémonial,
Rappelait par chaque coup de leur son,    
Les ouailles à la prière des vêpres dominicales.

Je n'oublie pas ses rues escarpées, ses petits cassis,
Place Henri Guillemot, le monument aux morts,
Ses demeures ancestrales et sa petite mairie,
Ses parfums d'autrefois, que je respire encore.
  
Son étang d'une onde calme et dormante
Quand sous juillet, le soleil brillait sa moire,
Que décembre jetait sur l'eau stagnante,
Son opacité lissant la nappe tel un miroir.

 En filet d'eau la fontaine des épousées,
 Entre pierres et fougères, jadis aux amants
 Laissait sur la lèvre des gorges désaltérées,
 L'odeur de la verte forêt et son parfum troublant.

 Dans la verte campagne sur un chemin,
 M'éloignant, vers de futurs lendemains
 Baluchon sous le bras, valise à la main,
 J'ai quitté, mon charmant village lorrain.


                                                                                   M. Pierron
                                                                         




lundi 3 octobre 2016

SONNET SENTIMENTAL





Amour de ma vie,
La douceur du plaisir,
Jouissives envies,
A nos délicieux désirs.

Ton regard sur le mien,
Caresse mes yeux,
La tendresse notre lien,
Le bonheur en nos vœux.

Ta lèvre rose avancée,
Si tendre et fine,
Sur ma bouche appuyée,
A mon baiser s'incline.

Tu jettes ton charme ingénu,
A ma face éblouie,
Offres la pointe tendue,
De ton sein qui frémit.

Tes mains sont fragiles,
Et Jolis tes doigts,
Blotties et dociles,
Dans mes mains à moi.

En l'extase renversons nos heures,
Chérir est si doux,
Avec l'amour plein ton cœur,
La joie sur ta joue.

                             M. PIERRON

           

samedi 17 septembre 2016

UN SOIR MATHILDE



Le long des gazons verts, un soir de juillet,
Dans les haleines voluptueuses de l'été,
Mathilde allongée, sur les herbes en secret,
M'offrait la douceur de son intimité.

M'imposant l'agilité de sa cuisse béante,
Par son jeu subtil, impudique à la fois,
Me régalait, de ces formes charmantes,
L'ardeur feutrée, préméditant en moi.

Proclamant sa beauté, d'une ample douceur,
Sans modestie au-dessus de sa hanche,
Releva son jupon, découvrant la splendeur,
De son charme tenu en dentelle blanche.

A l'appel de ses vœux, j'avais répondu,
Jusqu'à ses genoux ma main en ballade,
Caressait la grâce de ses jambes nues,
Mon cœur au galop, battant la chamade.

Oppressante vint sa lèvre en feu,
Poser sur ma bouche son brûlant désir,
L'extase chaude, en baisers langoureux,
Unissait notre joie et nos légers soupirs.

Autant de tendresse sur sa fesse ronde,
Mathilde m'offrait son sein, son cœur aussi, 
Et sous la pâleur de sa mèche blonde,
Je buvais son amour jusqu'à la lie.   


                                                                                   M. PIERRON


        Copyright © M. Pierron

mercredi 7 septembre 2016

SONGE











Je t'appelle parfois dans l'abîme de mon rêve,
Sous mon plafond, au silence feutré de la nuit,
Dans l'océan nocturne, ton souffle se lève,
Caressant mon front paisiblement endormi.

Mes yeux te cherchent, te voir est mon désir,
Tu emplis mon vide d'une tendre frayeur,
Mon esprit te sent, mon cœur te respire,
Tu m'enveloppes de ton invisible douceur

Ton halo diaphane plane et me veille,
Son froissement glisse sous ma paupière,
Dans l'inflexion moite de mon sommeil,
Roule ton vaste flot de lumière.

Légère, ton âme s'immisce dans mon ciel noir,
Son reflet se pâme dans l'obscurité profonde,
Tu apparais dans la splendeur de mon miroir,
Comme un ange venu d'un autre monde.

Ton vif éclat mystique éblouit mes yeux,
Tu m'enveloppe dans ton éternelle chaleur,
Puis avant de remonter vers les cieux,
Tu verses plein d'amour dans mon cœur.


                               M PIERRON




jeudi 4 août 2016

TRAHISON





En ce monde qui est le nôtre humains,
Ne doit ont pas d'un revers affectueux,
Dans le frisson surgissant de nos matins,
S'aimer plus fort, sous ce ciel radieux.

Quand l’idéologie tumultueuse et hostile,
Ferme le regard des esprits corrompus,
D'un pouvoir manipulant jusqu'à son péril,
L'innocence d'un peuple, outragé et déchu.

Traîtres, sous leurs souffles dévastateurs,
L'humanité rampe, souffrant de leurs supplices,
Et dans son sang chaud, l'innocence se meurt,
D'une tyrannie oligarchique exterminatrice.

Par la force de nous unir vous et moi,
Ne laissons ainsi, nulle lèvre tressaillir,
Sous l'infâme haine qui blesse notre joie,
Et sa férocité que nous devons anéantir.

Lugubre torpeur par ces vies supprimées,
Dans la fébrilité active de notre vile colère,
A nos mémoires que ces êtres exécutés,
Soient le sujet de nos humbles prières.

Mais qu'à jamais ne laissons refroidis,
Nos regards aimés à l'unité de nos larmes,
Dans l'écho de nos plaintes âmes meurtries,
Brandissons nos glaives usons de nos armes.  



dimanche 19 juin 2016

LES AMOURS DISPARUS




Il y a des cœurs, enlacés très fort,
Qui se sont désirés, à n'en plus finir.
La main câline, à leurs doux rapports,  
Des amours ont aimé, jusqu'à en mourir.

Il y a des âmes, chaudes et glorieuses,
Où fidèles, ont leurs sentiments unis,
Sur leurs lois, conquises et amoureuses,
Versés l'amour, dans l'abîme de leur vie.

Philtre d'amour, sur leurs lèvres avides.
Accrochant vif, son délicieux pouvoir
Et par leurs esprits, ivres et lucides,
Ils ont consommé, leur indicible espoir.

L’œil perçant, veillant sur leur bonheur,
Il y a des amours, qui à corps perdus,
Ont donné, chaque instant de leur cœur,
Jusqu'à ce que leur battement, se soit tu.

Dans leurs bras vaincus, de douces joies,
Leurs corps étreints, envahis de frissons,
Ont puisé le plaisir, sans trouble et effroi,
Aimant si fort, jusqu'à perdre la raison.

Ainsi l'amour, sur l'oreiller conjugal,
Savourant la baise, sous les tendres plis,
De ce sein palpitant, en sublime régal,
Il y a des âmes, qui se sont épris à l'infini.

Il y a des baisers, de nuit, comme de jour,
Qui ont accouplé, leurs secrètes vertus.
Parce que leur vie, fut remplit d'amour,
Des amants se sont aimés, et son disparus.


                                  M. PIERRON
                                            




vendredi 11 mars 2016

DERNIER JOUR DE JUIN



         
Aux balbutiements du dernier jour de juin,
Sur les pentes, parmi les herbes et les fleurs,
Dans les vapeurs roses et la tiédeur du matin,
Elle est entrée silencieusement dans son cœur.

Le pas léger dans ses belles jupes blanches,
Il aimait la voir resplendi, marcher devant,
Se régalant aux balancements de ses hanches,
Et de ses formes ingénues, sous le satin blanc.

Elle offrait naturelle son allure gracieuse,
Chacun de ses gestes comme une intention,
Favorisait l'effet d'une sensualité délicieuse,
Charmant suprême, sa rebelle provocation.

Chaque instant, le giflait d'une subtile caresse,
Quand généreuse l'offrande de ces doux plis,
Influençait son désir, par l'immense délicatesse,
De ses tendres courbes en défis.

L’œil captif sous ces somptueuses vertus,
Se gavait insatiable de son jeu séducteur,
Laissant déborder chaude et sans retenue,
La convoitise dans son regard inquisiteur.

C'est à l'ombre, en ce lieux sous le feuillage,
Qu'ils ont dans la plénitude et l'odeur boisée,
Enlacé leurs pensées, effleuré leur visage,
Sous l'éclat lumineux des rayons de l'été.

                                       M Pierron

                           
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