Mars, fuit sous les promesses d'avril,
Le printemps est là, son léger soupir,
Douce renaissance, où tout va fleurir,
Dans le sillon neuf d'une terre fertile.
Voici venir ravi, en filets plantureux,
L'effervescence, d'un
abondant aquilon,
Sa chaleur féconde, mûrit la saison,
De son rayon, que versent les cieux.
La nature, sort de son long silence,,
Tout éveil est soumis à sa loi,
Chaque aurore, est un éclat de joie,
Et son ombre, une incandescence.
Dans l'onde, des prémices vapeurs,
Quand la rosée, perle sur les brins,
N'y a-t'-il pas, en ces clairs matins,
Le postillon, d'une enivrante fraîcheur.
Le pas, en des
instants lumineux,
Fouler, ces longs
chemins furtifs,
Qui s'élancent, étroits et fugitifs,,
Sous la ramée, des sous bois ombrageux.
Délicate, mais autant attendue,
Son haleine, que je sens et je respire,
Le printemps, de son tendre soupir,
Me gave, de ses amples vertus.
Et pour unique harmonie,
L'expression de son renouveau,
Où tout est bon, où tout est beau,
Où tout me parle et m'éblouit.
M.PIERRON