mercredi 28 décembre 2016

LA TERRE - MENACE




                                 
Il importe d'observer l'ample menace,
L'infection de l'homme jusqu'à la racine,
Dans un sol épuisé mourant à sa surface,
Le végétal agressé par la toxine.

En déséquilibre, sous l’œil de l'individu,
La nature écorchée de multiples blessures,
Subit, l'hostilité humaine et corrompue,
D'un chaos fatal, amplifiant sa torture  

Indifférence, d'une activité dévastatrice,
Par ses maux, nul ne l'entend souffrir,
Persécutions brutales, de maints supplices,
Laissent profitablement la terre agonir.

Pillage de l'espace vital et essentiel,
Massacre organisé sur le manteau vert,
La forêt meurt sous l'abattage industriel,
Et que s'essouffle le poumon de la terre.

Par les océans vont les décharges flottantes,
Intoxiquer la faune de leur pétrole poison,
Au littoral échouant dans la fièvre déferlant,
La vie marine éteinte par la pollution.

Gouttes de particules à ces pluies acides,
 Parce que cet air infecté que l'on respire,
Dans le miasme des villes et la chaleur torride,
Les gaz nocifs, lentement, vont nous détruire.

Du ciel jusqu'à la terre, rien n'est épargné,
La planète en danger, sa beauté en infraction,
Ce monde que le pied de l'homme a foulé,
Partout, sa trace n'est que désolation. 



                                  M.PIERRON


          

vendredi 23 décembre 2016

NUIT DE NOËL



                        
                                       
Nuit de Noël dans mon âme d'enfant,
Laissant innocente euphorie l'envahir,
Maintes joies en mon cœur battant,
Ravissaient l'instant festif de plaisirs.

Tant de bonheur dans la simplicité,
Un beau sapin ennoblit de parures,
Une crèche à son pied illuminée,
Folâtrait ses reflets sur ma figure.

Je scandais Noël dans mes chansons,
Ma voix candide reprenait les refrains,
Et l'entrain ineffable enchantait la maison,
Au rythme frappé de mes mains.

Auguste veillée dans l'arôme d'un souper,
A ma bouche sucrée glissait en saveur,
Le coulis d'une bûche à la fleur d'oranger,
Réjouissant mon palais de douceur.

Dans l'ambiance festoyée au-delà de minuit,
Le front las d'un sommeil dominant,
Je m'enfilais dans la tiédeur de mon lit,    
L'esprit illustré de mes rêves d'enfant.


                                          M.PIERRON