vendredi 11 mars 2016

DERNIER JOUR DE JUIN



         
Aux balbutiements du dernier jour de juin,
Sur les pentes, parmi les herbes et les fleurs,
Dans les vapeurs roses et la tiédeur du matin,
Elle est entrée silencieusement dans son cœur.

Le pas léger dans ses belles jupes blanches,
Il aimait la voir resplendi, marcher devant,
Se régalant aux balancements de ses hanches,
Et de ses formes ingénues, sous le satin blanc.

Elle offrait naturelle son allure gracieuse,
Chacun de ses gestes comme une intention,
Favorisait l'effet d'une sensualité délicieuse,
Charmant suprême, sa rebelle provocation.

Chaque instant, le giflait d'une subtile caresse,
Quand généreuse l'offrande de ces doux plis,
Influençait son désir, par l'immense délicatesse,
De ses tendres courbes en défis.

L’œil captif sous ces somptueuses vertus,
Se gavait insatiable de son jeu séducteur,
Laissant déborder chaude et sans retenue,
La convoitise dans son regard inquisiteur.

C'est à l'ombre, en ce lieux sous le feuillage,
Qu'ils ont dans la plénitude et l'odeur boisée,
Enlacé leurs pensées, effleuré leur visage,
Sous l'éclat lumineux des rayons de l'été.

                                       M Pierron

                           
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