samedi 12 août 2017

AFFINITÉ




Et puis, il y eu ce prodigieux instant,
Une étreinte et nos souffles courts,
Doux baisers, contenus dans nos élans,
Pensé avec tendresse, donné avec amour.

Par les joies, de ce rêve, qui fut nous,
Usant le regard, de nos yeux éblouis,
Nous régalions nos désirs fous,
Jusqu'à l'extrémité, de nos envies.

En notre folie, nos fabuleux délires,
Dans nos gestes, échangés tout bas,
Pas un son, troublant nos soupirs,
Ni un bruit, déliant nos ébats.

Règne exquis, où nos extases furent,
Par les plaisirs, que nous avons bu,
Quand le vertige, sa tendre torture,
Fusait nos sentiments mis à nu.

Tous nos mots, leurs sons colorés,
En éclats de joie, en filet de vie,
Nos esprits enlacés, ont absorbé,
Le bonheur jusqu'à la lie.


                        M. PIERRON