lundi 30 mars 2020

RESPIRES






Le silence à bâillonné le bruit,
Ville fantôme, désertant tes boulevards
L'animation s'est tu et les voix aussi.
Aucun doute ! Ce n'est pas par hasard.

Mélancolie, des métropoles immobiles.
Pavé gommé, plus un pas sur le trottoir.
A ton haleine retenue, tes souffles stériles,
Vaincs le mal, qui te pousse au désespoir.

Quatre mûrs, cloisonnés de solitude.
Au confinement l'ennui de ta captivité,
Quand ton geste corrompt tes habitudes,
Dans un quotidien, restreint de liberté.

Va ta vie, comme prise en otage.
Où le temps à perdu ses mesures.
Tu végètes, un masque sur le visage.
Qui te protège aussi qui te rassure.

Peuple valeureux ! Arbitré et dépourvu,
Chair fragile, comme frappée en ton sein,
Pleures toutes ces âmes qui se sont tu.
Et tous ces regards qui se sont éteints.

Microbe suspendu dans l'atmosphère.
Au virus répandu que tu respires.
Bactéries que tu avales et tu digères.
Qui t'affectent et te feront mourir.

                                         M PIERRON


lundi 3 février 2020

NE POURRA T'ON......





Ne pourra - t'-on jamais, dans l'inflexion du temps,
Retenir voluptueuse, folâtre jeunesse.
Ravi, que la beauté comme un printemps
Soit infini d'éclat, et de tendresse.

Ne pourra- t'-on, sur la minute des heures,
Dans le déclin de nos maintes vicissitudes,
Conjurer le mal-être, capturer nos cœurs,
Sous l'effroyable affront d'une décrépitude. 

Ne pourra- t'-on, au fil des jours perdus,
Effacer, l'amertume emprunte des ans;  
A nos fronts pâlis, poser sur nos nus
La jouvence et la beauté se mêlant.

Ne pourra- t'-on, à nos aubes naissantes,
Sur l'ostentation de nos faces obliques,
D'un parfum charmé, laisser délirante,
La beauté, verser son teint mirifique.

                                           M . PIERRON


  Copyright © M. Pierron


lundi 27 janvier 2020

MAGNIFICENCE






Ô lumière ! dans ses yeux, ton reflet demeure.
Son regard, à captiver ton rayon
Et son œil, silencieux, a versé en douceur,
La tendresse, dans son abîme profond.

Voluptueuse, sa lippe se tend exquise.  
Sur le bord de sa bouche, alignées,
Ses lèvres chéries que je bise.
Dans le rêve, que j'ai imaginé.

 Le charme, se penche sur ses plis,
La splendeur, sur son visage
Et sa beauté, que je bois jusqu'à la lie,
M'enivre, tel un délicieux breuvage.

Douce joliesse, sous sa chevelure,
Elle est belle, à n'en plus finir.
Autant de grâce, sur sa figure,
Que je contemple, que je désire.


                                                           M PIERRON


  Copyright © M. Pierron