La vapeur chaude, des clartés fécondes,
Une terre brûlée, au feu aquilon,
D'un soleil de plomb, incendiant le monde.
Maintes fois, soufrées, mortelles vapeurs,
Par son infâme éther, intensément respiré,
Nous comprendrons, ici-bas nos peurs,
Devant l'extinction, du genre animé.
Nous saurons, qu'une seconde glorieuse,
Sous la fièvre, de cet univers en furie,
Sera vitale, sensible et dangereuse,
Dans l'obscurité des jours, l'ombre des nuits.
La colère des cieux, versera purpurine,
Sanglante riposte, sur nos âmes agnostiques,
Et la nature blessée, jusqu'à sa racine,
En douleur absorbera, le poison chimique.
Une structure, épuisée de ses richesses,
Aridité et poussière, sur un sol stérile,
Nous subirons, cette ultime détresse,
D'une famine, sur nos vies en périls.
Humain, en son berceau existentiel,
Son outrecuidance, à sectionner le lien,
De sa conscience, à l'univers originel,
Mais à la fin, il ne restera plus rien.