dimanche 25 juin 2017

APOCALYPSE TERRE





 Nous verrons, en ces proches horizons,
 La vapeur chaude, des clartés fécondes,
 Une terre brûlée, au feu aquilon,
 D'un soleil de plomb, incendiant le monde.

 Maintes fois, soufrées, mortelles vapeurs,
 Par son infâme éther, intensément respiré,
 Nous comprendrons, ici-bas nos peurs,
 Devant l'extinction, du genre animé.

 Nous saurons, qu'une seconde glorieuse,
 Sous la fièvre, de cet univers en furie,
 Sera vitale, sensible et dangereuse,
 Dans l'obscurité des jours, l'ombre des nuits.

 La colère des cieux, versera purpurine,
 Sanglante riposte, sur nos âmes agnostiques,  
 Et la nature blessée, jusqu'à sa racine,
 En douleur absorbera, le poison chimique.

 Une structure, épuisée de ses richesses,
 Aridité et poussière, sur un sol stérile,
 Nous subirons, cette ultime détresse,
 D'une famine, sur nos vies en périls.

 Humain, en son berceau existentiel,
 Son outrecuidance, à sectionner le lien,
 De sa conscience, à l'univers originel,
 Mais à la fin, il ne restera plus rien.


                                   M. PIERRON



vendredi 9 juin 2017

QUOTIDIEN FADE



Quotidien fade et désirs perdus,
Ton jour se lève gris et blafard,
Et le reflet de sa lumière disparu,
A fuit l'océan de ton regard.

Stupide cauchemar, dévorant ta nuit.
L'ardeur est sous ton sein palpitant,
Aucun baiser sur ta lèvre endormie,
Au creux de ton lit, aucun amant.

Épuisée, dans tes sanglots de tristesse,
Tu t'enivres de cet ennui intégral,
Espérant renaissantes caresses,
Gaver ta nature de joies et régals.

Il ne reste que la pluie dans ton ciel,
Tout est sombre dans l'incertitude,
Pas de chaleur, ni rayon de soleil,
Pour raviver ton impassible solitude.

Plus loin dans ton rêve extatique,  
Sans actes, sans aucun amour,
Tu t'imagines un sourire oblique,
Illuminant l'obscurité de tes jours.

Quelques part, inconnue ici-bas,
Est-il une âme abondée de douceur?
Qui délicate dans la trace de ton pas,
 Remplira sentimentalement ton cœur. 



                                 M. PIERRON




dimanche 4 juin 2017

TES MOTS



                        
                                           
Les mots secrets que tu m'envoies
Que tu me souffles et j'aime entendre
Tes mots si forts sont toute ma joie
Quand tu me cries tes mots si tendres.

Les mots subtils que tu m'adresses
Que tu m'écris à chaque jour
Tes mots suprêmes sont des caresses
Dans tes paroles comblées d'amour.

Les mots que je lis dans ton regard
Que tu me jettes dans tes silences
Tes mots épris à mon égard
M'émeut, leur humble munificence.

Les mots attendrissants que tu me dis
Que tu désires pour mon bonheur
Tes mots pour moi doux et exquis
S'appuient contre mon cœur.


                               M. PIERRON