Dans ton miroir, s'est
flétrie ta jeunesse
L'éclat de ton ciel aussi s'est
enfuit
Tes reflets ont perdu leur joliesse
Et le rayon de ton soleil
s'est affadi.
Sous ton regard de femme
vieillir
Ton printemps fane telle une
fleur
Autant ta flamme semble se refroidir
Ton feu garde sa chaleureuse
ardeur.
Tu voudrais pour ne plus te
déplaire
A ton front effacer l'ombre
qui t'agace
Mais contre la ride y a rien
à faire
Ni remède pour supprimer la
trace.
Tous ces petits défauts sur
ton visage
L'empruntes de tes fugitives
années
Sur ta peau ont déversé leurs
outrages
Ne laissant plus l'espace à
ta frêle beauté.
Le temps à volé tes défuntes
illusions
Ton cœur se vide de la vie
que tu as bu
Dans son apothéose sous tes
imperfections
Seul ton charme exquis a
survécu.