mercredi 7 septembre 2016

SONGE











Je t'appelle parfois dans l'abîme de mon rêve,
Sous mon plafond, au silence feutré de la nuit,
Dans l'océan nocturne, ton souffle se lève,
Caressant mon front paisiblement endormi.

Mes yeux te cherchent, te voir est mon désir,
Tu emplis mon vide d'une tendre frayeur,
Mon esprit te sent, mon cœur te respire,
Tu m'enveloppes de ton invisible douceur

Ton halo diaphane plane et me veille,
Son froissement glisse sous ma paupière,
Dans l'inflexion moite de mon sommeil,
Roule ton vaste flot de lumière.

Légère, ton âme s'immisce dans mon ciel noir,
Son reflet se pâme dans l'obscurité profonde,
Tu apparais dans la splendeur de mon miroir,
Comme un ange venu d'un autre monde.

Ton vif éclat mystique éblouit mes yeux,
Tu m'enveloppe dans ton éternelle chaleur,
Puis avant de remonter vers les cieux,
Tu verses plein d'amour dans mon cœur.


                               M PIERRON




2 commentaires:

  1. Je découvre le poète que vous êtes, avec un réel plaisir, je reviendrais vous lire , j'aime. Bonne soirée et au plaisir d'échanger.

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  2. Bien agréable ce rêve...et surtout plein de douceur !! bises

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Merci pour vos délicieux commentaires