lundi 20 mai 2024
lundi 1 avril 2024
AUX ARBRES
Vous qui remplissez nos forêts et nos bois,
Verticaux élancés, aux plus prés des cieux,
Si nobles, si imposants et beaux à la fois,
Vous êtes géants, souverains, et majestueux.
Hauts piliers, immobiles sur l'horizon,
Sous une tignasse feuillue à ciel ouvert,
Que la brise fugitive, en légères ondulations,
Berce dans la sérénité vos bouquets verts.
Autant de saisons, hiver et été,
Sur vos troncs secs ou mouillés de pluie.
Les caprices du temps, infiniment, répétès
Ont creusé leur griffe sur votre écorce endurcie.
Ramures gigantesques et ses feuilles premières,
Aux prémices lueurs où tout est renaissance,
Sur le bourgeon naissant, la tendre lumière,
Verses en rumeurs printanières, sa douce fragrance.
Séculaires, témoins de notre histoire,
Phénix ancestraux, prédominants mystiques,
De votre racine, au sommet de votre gloire,
Je respire le battement de vos bois obliques.
vendredi 9 février 2024
QUE RESTE T'IL ?
L’âme en tumulte, de maints maux et supplices
En Sourdes, plaintes, sous un regard perdu
Un peu plus chaque jour étire ses sévices
Tel un filin vicieux, hostile et tendu.
Dans le calice amer de la souffrance
La Morne, douleur a raison de ce mal
Et dans ce conflit la funeste abondance
Pousse l’âme vers un aboutissement fatal.
Sous les cieux dans un esprit vaincu
Acceptant le rayon des chaleurs dernières
Par le chemin singulier du présent vécu
Au divin silence de l’éternelle lumière.
Indicibles sanglots étouffés de désespoir
En ce cruel combat jusqu’au dernier soupir
L’aube naissante sous un horizon noir
Laisse lentement la mort s’épanouir.
Dernier souffle, oppressé d’un adieu
Instants funèbres, quand la vie s’en va
Pour l’infini, de l’autre côté des cieux
Il ne reste rien que l’odeur du trépas.
En Sourdes, plaintes, sous un regard perdu
Un peu plus chaque jour étire ses sévices
Tel un filin vicieux, hostile et tendu.
Dans le calice amer de la souffrance
La Morne, douleur a raison de ce mal
Et dans ce conflit la funeste abondance
Pousse l’âme vers un aboutissement fatal.
Sous les cieux dans un esprit vaincu
Acceptant le rayon des chaleurs dernières
Par le chemin singulier du présent vécu
Au divin silence de l’éternelle lumière.
Indicibles sanglots étouffés de désespoir
En ce cruel combat jusqu’au dernier soupir
L’aube naissante sous un horizon noir
Laisse lentement la mort s’épanouir.
Dernier souffle, oppressé d’un adieu
Instants funèbres, quand la vie s’en va
Pour l’infini, de l’autre côté des cieux
Il ne reste rien que l’odeur du trépas.
mardi 21 décembre 2021
SUFFERING
Si brut son geste, étrangle sa raison,
Le bout de son rêve à volé en éclat,
Songes perdus, Muettes illusions,
Verticale solitude d'un mur de silence,
Il est seul, dans ce labyrinthe obscurci,
Sans un mot, dans un état d'absence.
Perte d’équilibre, sur les ornières du temps,
Par ses maux, ses irréversibles douleurs,
A laissé mourir ces délicieux printemps.
Cruelle détresse, à sa lèvre suspendue,
A laissé les larmes noyer son regard,
Dans l’épaisse solitude de son âme éperdue .
Si il n’est plus de joie, plus de sourire
Que son visage s’éloigne loin là bas,
La souffrance ! il n’y a rien de pire.
M Pierron
vendredi 3 décembre 2021
AU PEUPLE
Amis, qui vivez dans la contingence du moment,
En ce vaste monde, et vos droits conditionnés,
Sous la menace du précepte ou du mouvement,
Ne laissez vous atteindre, nuls ordres mystifiés.
Vous que l’on opprime, que l’on règle et sacrifie,
Que l’on taxe pour un oui, impose pour un non,
Ces ronds de cuir, leur panse que vous avez rempli,
Amis, envers et contre tout, refusez leur addition.
Étranglement de l’expression par la censure,
Les mots interdits qui fusent avec la peur,
Vous pousse par l’extrême d’une dictature,
Dans un quotidien exfolié de ses valeurs
On vous flic, on vous trace, vous dévisage.
On vous fait croire, le vrai qu’on dissimule
Sur des illusions vos rêves font naufrage
Votre espoir s’efface et puis s’annule
Tous les plaisirs qui furent ,les joies perdues,
Sombre lendemain, votre vie qu’on a fracturé,
Par l’exubérance leurs actes corrompus,
Ont restreint l’espace de votre liberté.
En esprit de révolte, votre vive colère,
Refuse désormais cette hégémonie appliquée ,
En Profonde angoisse, vous perdez le repère,
Dans le labyrinthe hermétique de vos pensées.
On vous interdit, vous refuse,on vous oblige,
L’euphémisme, vous laisse dans l’ignorance.
Un régime absolu qui vous asservi, vous inflige
Amis, le temps est venu à la résistance.
En ce vaste monde, et vos droits conditionnés,
Sous la menace du précepte ou du mouvement,
Ne laissez vous atteindre, nuls ordres mystifiés.
Vous que l’on opprime, que l’on règle et sacrifie,
Que l’on taxe pour un oui, impose pour un non,
Ces ronds de cuir, leur panse que vous avez rempli,
Amis, envers et contre tout, refusez leur addition.
Étranglement de l’expression par la censure,
Les mots interdits qui fusent avec la peur,
Vous pousse par l’extrême d’une dictature,
Dans un quotidien exfolié de ses valeurs
On vous flic, on vous trace, vous dévisage.
On vous fait croire, le vrai qu’on dissimule
Sur des illusions vos rêves font naufrage
Votre espoir s’efface et puis s’annule
Tous les plaisirs qui furent ,les joies perdues,
Sombre lendemain, votre vie qu’on a fracturé,
Par l’exubérance leurs actes corrompus,
Ont restreint l’espace de votre liberté.
En esprit de révolte, votre vive colère,
Refuse désormais cette hégémonie appliquée ,
En Profonde angoisse, vous perdez le repère,
Dans le labyrinthe hermétique de vos pensées.
On vous interdit, vous refuse,on vous oblige,
L’euphémisme, vous laisse dans l’ignorance.
Un régime absolu qui vous asservi, vous inflige
Amis, le temps est venu à la résistance.
M. PIERRON
lundi 30 mars 2020
RESPIRES
Le silence à bâillonné le bruit,
Ville fantôme, désertant tes boulevards
L'animation s'est tu et les voix aussi.
Aucun doute ! Ce n'est pas par hasard.
Mélancolie, des métropoles immobiles.
Pavé gommé, plus un pas sur le trottoir.
A ton haleine retenue, tes souffles stériles,
Vaincs le mal, qui te pousse au désespoir.
Quatre mûrs, cloisonnés de solitude.
Au confinement l'ennui de ta captivité,
Quand ton geste corrompt tes habitudes,
Dans un quotidien, restreint de liberté.
Va ta vie, comme prise en otage.
Où le temps à perdu ses mesures.
Tu végètes, un masque sur le visage.
Qui te protège aussi qui te rassure.
Peuple valeureux ! Arbitré et dépourvu,
Chair fragile, comme frappée en ton sein,
Pleures toutes ces âmes qui se sont tu.
Et tous ces regards qui se sont éteints.
Microbe suspendu dans l'atmosphère.
Au virus répandu que tu respires.
Bactéries que tu avales et tu digères.
Qui t'affectent et te feront mourir.
M PIERRON
lundi 3 février 2020
NE POURRA T'ON......
Ne pourra - t'-on jamais, dans l'inflexion du temps,
Retenir voluptueuse, folâtre jeunesse.
Ravi, que la beauté comme un printemps
Soit infini d'éclat, et de tendresse.
Ne pourra- t'-on, sur la minute des heures,
Dans le déclin de nos maintes vicissitudes,
Conjurer le mal-être, capturer nos cœurs,
Sous l'effroyable affront d'une décrépitude.
Ne pourra- t'-on, au fil des jours perdus,
Effacer, l'amertume emprunte des ans;
A nos fronts pâlis, poser sur nos nus
La jouvence et la beauté se mêlant.
Ne pourra- t'-on, à nos aubes naissantes,
Sur l'ostentation de nos faces obliques,
D'un parfum charmé, laisser délirante,
La beauté, verser son teint mirifique.
lundi 27 janvier 2020
MAGNIFICENCE
Ô lumière ! dans ses yeux, ton reflet demeure.
Son regard, à captiver ton rayon
Et son œil, silencieux, a versé en douceur,
La tendresse, dans son abîme profond.
Voluptueuse, sa lippe se tend exquise.
Sur le bord de sa bouche, alignées,
Ses lèvres chéries que je bise.
Dans le rêve, que j'ai imaginé.
Le charme, se penche
sur ses plis,
La splendeur, sur son visage
Et sa beauté, que je bois jusqu'à la lie,
M'enivre, tel un délicieux breuvage.
Douce joliesse, sous sa chevelure,
Elle est belle, à n'en plus finir.
Autant de grâce, sur sa figure,
Que je contemple, que je désire.
M PIERRON
Copyright © M. Pierron
lundi 25 mars 2019
RENAISSANCE
Suave plénitude, au matin printanier,
Qu'une douceur, à l'aurore naissante,
Efface l'hivernal, au gris ciel d'acier.
Dans les prémices moiteurs, dominantes.
Vive renaissance, éblouie de lumière.
La nature se réveille, verdit le feuillage.
Sous le dais exaltant, de l'humeur printanière,
Où tout est bruit, chant et joyeux langage.
Par ces ravissants instants, mirifiques.
Dans la suavité, des frissons d'avril,
Un soleil conquérant, le rayon oblique,
Tend, gracieux, son ardeur versatile.
Le temps complice, sous la douce saison.
S'étire plus long, fissurant les ombres,
Jusqu'à l'apothéose, au-delà l'horizon,
D'une clarté illuminant, les jours sombres.
Frémissements, sous l'azur providentiel.
Ramures en bourgeons, pistils en fleur.
La vie dans le berceau existentiel,
Verse son regain de splendeur.
vendredi 7 décembre 2018
S.O.S AMAZONIA
D'abord, il sont venus tels des explorateurs,
Boire l'azur, dans l'océan vert des tropiques,
Mesurant mon espace, évaluant sa grandeur,
Ils étaient là avec des appareils photographiques.
Ne jugeant pas de menaces, aux premiers instants,
Par la frasque outrageante, de ces pâles visages,
Ni le péril, sur l'infini végétal s'immisçant,
Placide, je suis resté caché sous le feuillage.
Le jour d'après, sans vergogne, ni scrupule,
Ils sont revenus, plus hostiles et plus amers,
Certains, se déplaçant avec des véhicules,
D'autres, manœuvrant, d'énormes bulldozers.
Vrombissement, infernal, de leurs machines,
L'enfer chaque instant, met fin à mon paradis,
Par la main humaine, qui viole et assassine,
Déshabillant le végétal, de son manteau de vie.
Sous l'assaut ciblé, des coups assénés,
Ces hauts piliers, de bouquets verts,
Nus, agonisent de la terre, déracinés,,
Sur un terrain vague, désormais à ciel ouvert.
Funeste sacrilège, dévorant la nature,
Sauvagement, ont détruit mon habitat,
Exterminant, jusqu'au brin de verdure,
Laissant un sol accidenté, jonché de gravats.
Mes bonds, mes tumultes, ma colère aussi,
N'ont pas suffi, à barrer le geste brutal.
Ils ont atteint, ma congénère et mes petits.
Dans l'extinction, de mon berceau vital.
Ils ont annihilé ma vie écrasé; mon bonheur.
Macabre besogne, leurs actes criminels,
Plus l'ombre d'un arbre, le charme d'une fleur,
Seule une terre meurtrie, vidée de son essentiel.
Ô colère ! blessures et sang versé,
Éclats de carnage, massacres, forfaits,
Sans pitié ! ma vie qu'ils ont fracturée !
Et pourtant moi, je ne leur ai rien fait.
samedi 13 octobre 2018
VOYAGEUR
Que de fois, dans les airs porté,
A tire d'aile, poussé par les vents;
Haut dans l'azur, j'aurais aimé;.
Être duvet blanc, plume argent.
Euphorique, provoquer le vide,
A l'horizontal, des souffles dominants,
Être l'oiseau, léger et rapide,
Guidé, par la douceur des courants.
Sans limites, survoler l'infiniment,
Nulle, intrigue et onctueuse émotion,
Mais plus haut, encore, vivre intensément,
Les magiques instants, de mon ascension.
Fendre le ciel, à coups de bonheur,
Jusqu'à l'apogée, dominer les cieux,
Puis chuter libre, en apesanteur,
Pour raser la terre et les océans bleus.
Culminer la fluidité des crépuscules,
En l'espace, au-dessus du monde,
Sur l'inconnu, des lointaines péninsules,
Respirer la beauté, de leur terre féconde.
M'envoler, vers des lieux sauvages,
Dans la quiétude, des aubes blanches,
Poser mon destin, mon joli plumage,
Sur un brin, ou sur une branche.
Voyageur, sur des horizons nouveaux,
Sous les saisons, vers des continents,
Voler, suprême, comme un bel oiseaux,
Plus loin, plus haut, voler librement.
M. PIERRON
dimanche 17 juin 2018
L’IDÉAL TENDRE
Autant de regards et de tendresse,
Et puis des mots d'amour,
Bercent, ton âme jeunesse,
Fleurissent, le fil de tes jours,
Chaque bout de caresse,
Laisse en retour,
En ton cœur, la sagesse
Et le sentiment tout autour.
Autant de merveilleux soupir,
Quand les bras de l'espoir,
Enlacent, tes silencieux plaisirs,
Que l'extase, ainsi vient choir,
Sur l'intensité de tes désirs
Et que le ouaté de ton miroir,
Savamment, laisse évanouir,
L'ombre de ton désespoir.
Rien de plus ivre et sensuel,
Que le feu sur ta bouche,
Un baiser long et fusionnel,
Une lèvre qui te touche.
Quand l'amour, inconditionnel,
Suprême sur ta couche,
Renverse ton corps, vers l'essentiel,
Au paroxysme, d'un bouche à bouche.
Tes joies, penchent vers le bonheur,
Jusque aux vertiges démesurés,
Autant, d'impérieuses douceurs,
En palpitations et dans la volupté.
L’émotion dans ton cœur,
Amoureusement, s'est immiscé,
Doux transport et vives ardeurs,
L'amour traverse ta destinée.
jeudi 3 mai 2018
DOUCEUR PRINTANIÈRE
Voici joli mai, sous les rayons d'azur,
Bouffée de chaleur, en la verte prairie,
Vive renaissance et joyeux murmures,
En brin de douceur, le sous-bois fleuri.
Ainsi, vont sur les allées, ombragées,
Dans l'onde tiède, sous les cieux,
L'esprit léger, dans leurs pas cadencés,
Les couples, que mai rend heureux.
Charmés, par les reflets printaniers,
Aux balbutiements, que mai fait entendre,
Ils savourent, les frissons saisonniers,
D'un zéphyr, vaporeux et tendre.
Les jardins, sont en gerbes de fleurs,
Que l'on cueille, à l'orée du jour,
Mai, dans un bouquet de bonheur,
Offre sa saison aux amours.
Tout s'anime et tout se réveille,
Ces bruits, qui s'invitent au silence,
Qui se lèvent, sur l'aube vermeille,
Et s'évaporent, dans la luminescence.
Mai, me conduit sur les chemins,
Douce plénitude, sous la ramure,
Gazouillis et petits refrains,
Sont la constance, de mon aventure.
Tout est gai et mirifique joie,
Tout suffoque et tout respire,
Quand mai, nous met en émoi,
Sous l'éclat, de ses premiers sourires.M. PIERRON
dimanche 1 avril 2018
PÂQUES DE MON ENFANCE
C'était, aux premiers traits du jour,
Il me revient, ce temps fabuleux,
Le printemps, clamant son retour,
Pâques, s'annonçait cérémonieux.
L'esprit allègre et le pied enfantin,
Euphorie, dans mes joies d'antan,
Je me revois, courir dans le jardin,
A la conquête, de pralines et de rubans.
Sous la feuille, finement camouflés,
Et ma très grande exclamation,
A mon regard, d'enfant gâté,
Apparaissait, friandises et bonbons.
.
Des lapins, des œufs, dans un panier,
Et des grosses poules, en chocolat,
Cachées, derrière le grand pommier,
Que j'embrassais, avec mes bras.
Sous mon palais, glissait la douceur,
Ces succulents, petits carrés fondus,
Unissaient en délice et en saveur,
Des instants de plaisir absolus.
Dans la clarté, de cette aube pure,
Il me revient, ce temps merveilleux,
Le printemps, c'était fête de la nature,
Pâques, c'était la joie, j'étais heureux.
samedi 24 mars 2018
FLÂNERIE PRINTANIÉRE
Mars, fuit sous les promesses d'avril,
Le printemps est là, son léger soupir,
Douce renaissance, où tout va fleurir,
Dans le sillon neuf d'une terre fertile.
Voici venir ravi, en filets plantureux,
L'effervescence, d'un
abondant aquilon,
Sa chaleur féconde, mûrit la saison,
De son rayon, que versent les cieux.
La nature, sort de son long silence,,
Tout éveil est soumis à sa loi,
Chaque aurore, est un éclat de joie,
Et son ombre, une incandescence.
Dans l'onde, des prémices vapeurs,
Quand la rosée, perle sur les brins,
N'y a-t'-il pas, en ces clairs matins,
Le postillon, d'une enivrante fraîcheur.
Le pas, en des
instants lumineux,
Fouler, ces longs
chemins furtifs,
Qui s'élancent, étroits et fugitifs,,
Sous la ramée, des sous bois ombrageux.
Délicate, mais autant attendue,
Son haleine, que je sens et je respire,
Le printemps, de son tendre soupir,
Me gave, de ses amples vertus.
Et pour unique harmonie,
L'expression de son renouveau,
Où tout est bon, où tout est beau,
Où tout me parle et m'éblouit.
M.PIERRON
dimanche 11 mars 2018
NOUS EÛMES
Nous eûmes, des sauts de tendresse,
Autant d'amour, toi et moi,
Mirifiques et intimes promesses,
En nos murmures, nos furtifs émois.
Nuits câlines, à nos allègres ferveurs,
Nous eûmes, des pluies de soupirs,
Unissant, à nos jouissives douceurs,
En averses, nos délicieux plaisirs.
Ravis, dans nos ébats fusionnels,
Nous eûmes, des élans vertigineux,
Plein de soleil, dans notre joli ciel,
Et la chaleur, sur nos jours heureux.
Nous eûmes, des joies vives et frivoles,
Des mots, des lambeaux de silence,
Mais, dans chacune de nos paroles,
S'immisçaient, douces confidences.
En l'étreinte, chérissant nos âmes,
Nous eûmes, sourires larmes aussi,
Toujours, renaissait la flamme,
Sur nos sentiments, qui étaient unis.
Nous eûmes, des printemps, des hivers,
Des automnes, des étés triomphants,
Seuls, nous nous aimions sur la terre,
Fidèles, comme des amants.
M.PIERRON
jeudi 1 mars 2018
PARTIR
Partir, aller vers un ailleurs,
Cœur léger, pas affranchit,
Autre horizon; autre demeure,
Quitter la place, le vide aussi.
Vers le mystère, vers l'inconnu,
Libre, partir sans un
adieu,
Pour un espace, une étendue,
L'univers, d'un nouveau lieu.
Par-delà les confins, partir,
Âme furtive, loin du hasard,
Sans geste, pas un soupir,
Aucun regret, dans le regard.
Partir, parcourir les aurores,
Suivre le vrai, vivre le beau,
Au soir sombre, qui s'endort,
Au matin, le renouveau.
Partir, un pied vers le futur,
Ainsi, sans esprit de retour,
Franchir, l'autre côté du mur,
Jeter la lumière, sur l'ombre du jour.
Pour un simple besoin de bonheur,
Partir, tendrement, s'en aller,
Pas de tristesse, pas un pleur,
Partir, même sans se retourner.
M. PIERRON
jeudi 25 janvier 2018
L'INSTANT DE TEMPS
L'instant de temps va et s'enfuit
En secondes, minutes et en heures
Ainsi dans le silence ou le bruit
L'instant va en un temps qui meurt.
Va le temps en instant trop court
Éphémère brièvement vécue
Sans aucun temps retour
L'instant fuit dans le temps perdu.
Le temps naît et l'instant est là
Dans son cycle jusqu'à son déclin
Sur un temps qui sombre déjà
Poussant l'instant à vivre sa fin.
Dans la profondeur du temps
Va l'instant bref et fugitif
Perdre tout son temps.
En un laps de moment furtif
Au présent loin du temps passé
Tuer le temps pour vivre l'instant
Hors du temps, l'instant sera effacé
Concédant au temps un nouvel instant.
mercredi 17 janvier 2018
SUR LA PLAGE
Sable chaud sous l'azur de
juillet
Un soleil au zénith verse du
ciel
L'éclat de son chaleureux
reflet
Grain satin sur ton visage de
miel.
La mer expansive lèche le
rivage
Et le flux de son flot
ininterrompu
Heurte dans la fatalité de
son naufrage
La douceur de tes petits
pieds nus.
Ton cœur près du mien
palpitant
Quand blotti ton désir contre
moi
Nos corps épris sur le sable
blanc
S'étreignent libérant notre
émoi.
Sur ma trace en mes pas
cadencés
Le coeur fidèle tu me suis
La suavité entre nos mains
enlacées
Et la tendresse qui les unie.
Ton regard à fermé ses
paupières
Naît sur ta lèvre un léger
soupir
Quand ton âme retenue
prisonnière
Dans mes bras, sombre et
chavire.
Malin zéphyr sur ton sein
frileux
A durcit leur pointe tendue
et féconde
L'Invisible va jusqu'à défaire
ton cheveu
Exhibant ta beauté sous ta
tignasse blonde.
Au revers de ton charme, l’œil emporté
Je bois la timidité de ta
créature
Quand ta chevelure un après-midi
d'été
Semble d'or entre le soleil
et l'azur.
M PIERRON
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