Le long des gazons verts, un soir de juillet,
Dans les haleines voluptueuses de l'été,
Mathilde allongée, sur les herbes en secret,
M'offrait la douceur de son intimité.
M'imposant l'agilité de sa cuisse béante,
Par son jeu subtil, impudique à la fois,
Me régalait, de ces formes charmantes,
L'ardeur feutrée, préméditant en moi.
Proclamant sa beauté, d'une ample douceur,
Sans modestie au-dessus de sa hanche,
Releva son jupon, découvrant la splendeur,
De son charme tenu en dentelle blanche.
A l'appel de ses vœux, j'avais répondu,
Jusqu'à ses genoux ma main en ballade,
Caressait la grâce de ses jambes nues,
Mon cœur au galop, battant la chamade.
Oppressante vint sa lèvre en feu,
Poser sur ma bouche son brûlant désir,
L'extase chaude, en baisers langoureux,
Unissait notre joie et nos légers soupirs.
Autant de tendresse sur sa fesse ronde,
Mathilde m'offrait son sein, son cœur aussi,
Et sous la pâleur de sa mèche blonde,
Je buvais son amour jusqu'à la lie.