samedi 17 septembre 2016

UN SOIR MATHILDE



Le long des gazons verts, un soir de juillet,
Dans les haleines voluptueuses de l'été,
Mathilde allongée, sur les herbes en secret,
M'offrait la douceur de son intimité.

M'imposant l'agilité de sa cuisse béante,
Par son jeu subtil, impudique à la fois,
Me régalait, de ces formes charmantes,
L'ardeur feutrée, préméditant en moi.

Proclamant sa beauté, d'une ample douceur,
Sans modestie au-dessus de sa hanche,
Releva son jupon, découvrant la splendeur,
De son charme tenu en dentelle blanche.

A l'appel de ses vœux, j'avais répondu,
Jusqu'à ses genoux ma main en ballade,
Caressait la grâce de ses jambes nues,
Mon cœur au galop, battant la chamade.

Oppressante vint sa lèvre en feu,
Poser sur ma bouche son brûlant désir,
L'extase chaude, en baisers langoureux,
Unissait notre joie et nos légers soupirs.

Autant de tendresse sur sa fesse ronde,
Mathilde m'offrait son sein, son cœur aussi, 
Et sous la pâleur de sa mèche blonde,
Je buvais son amour jusqu'à la lie.   


                                                                                   M. PIERRON


        Copyright © M. Pierron

mercredi 7 septembre 2016

SONGE











Je t'appelle parfois dans l'abîme de mon rêve,
Sous mon plafond, au silence feutré de la nuit,
Dans l'océan nocturne, ton souffle se lève,
Caressant mon front paisiblement endormi.

Mes yeux te cherchent, te voir est mon désir,
Tu emplis mon vide d'une tendre frayeur,
Mon esprit te sent, mon cœur te respire,
Tu m'enveloppes de ton invisible douceur

Ton halo diaphane plane et me veille,
Son froissement glisse sous ma paupière,
Dans l'inflexion moite de mon sommeil,
Roule ton vaste flot de lumière.

Légère, ton âme s'immisce dans mon ciel noir,
Son reflet se pâme dans l'obscurité profonde,
Tu apparais dans la splendeur de mon miroir,
Comme un ange venu d'un autre monde.

Ton vif éclat mystique éblouit mes yeux,
Tu m'enveloppe dans ton éternelle chaleur,
Puis avant de remonter vers les cieux,
Tu verses plein d'amour dans mon cœur.


                               M PIERRON




jeudi 4 août 2016

TRAHISON





En ce monde qui est le nôtre humains,
Ne doit ont pas d'un revers affectueux,
Dans le frisson surgissant de nos matins,
S'aimer plus fort, sous ce ciel radieux.

Quand l’idéologie tumultueuse et hostile,
Ferme le regard des esprits corrompus,
D'un pouvoir manipulant jusqu'à son péril,
L'innocence d'un peuple, outragé et déchu.

Traîtres, sous leurs souffles dévastateurs,
L'humanité rampe, souffrant de leurs supplices,
Et dans son sang chaud, l'innocence se meurt,
D'une tyrannie oligarchique exterminatrice.

Par la force de nous unir vous et moi,
Ne laissons ainsi, nulle lèvre tressaillir,
Sous l'infâme haine qui blesse notre joie,
Et sa férocité que nous devons anéantir.

Lugubre torpeur par ces vies supprimées,
Dans la fébrilité active de notre vile colère,
A nos mémoires que ces êtres exécutés,
Soient le sujet de nos humbles prières.

Mais qu'à jamais ne laissons refroidis,
Nos regards aimés à l'unité de nos larmes,
Dans l'écho de nos plaintes âmes meurtries,
Brandissons nos glaives usons de nos armes.  



dimanche 19 juin 2016

LES AMOURS DISPARUS




Il y a des cœurs, enlacés très fort,
Qui se sont désirés, à n'en plus finir.
La main câline, à leurs doux rapports,  
Des amours ont aimé, jusqu'à en mourir.

Il y a des âmes, chaudes et glorieuses,
Où fidèles, ont leurs sentiments unis,
Sur leurs lois, conquises et amoureuses,
Versés l'amour, dans l'abîme de leur vie.

Philtre d'amour, sur leurs lèvres avides.
Accrochant vif, son délicieux pouvoir
Et par leurs esprits, ivres et lucides,
Ils ont consommé, leur indicible espoir.

L’œil perçant, veillant sur leur bonheur,
Il y a des amours, qui à corps perdus,
Ont donné, chaque instant de leur cœur,
Jusqu'à ce que leur battement, se soit tu.

Dans leurs bras vaincus, de douces joies,
Leurs corps étreints, envahis de frissons,
Ont puisé le plaisir, sans trouble et effroi,
Aimant si fort, jusqu'à perdre la raison.

Ainsi l'amour, sur l'oreiller conjugal,
Savourant la baise, sous les tendres plis,
De ce sein palpitant, en sublime régal,
Il y a des âmes, qui se sont épris à l'infini.

Il y a des baisers, de nuit, comme de jour,
Qui ont accouplé, leurs secrètes vertus.
Parce que leur vie, fut remplit d'amour,
Des amants se sont aimés, et son disparus.


                                  M. PIERRON
                                            




vendredi 11 mars 2016

DERNIER JOUR DE JUIN



         
Aux balbutiements du dernier jour de juin,
Sur les pentes, parmi les herbes et les fleurs,
Dans les vapeurs roses et la tiédeur du matin,
Elle est entrée silencieusement dans son cœur.

Le pas léger dans ses belles jupes blanches,
Il aimait la voir resplendi, marcher devant,
Se régalant aux balancements de ses hanches,
Et de ses formes ingénues, sous le satin blanc.

Elle offrait naturelle son allure gracieuse,
Chacun de ses gestes comme une intention,
Favorisait l'effet d'une sensualité délicieuse,
Charmant suprême, sa rebelle provocation.

Chaque instant, le giflait d'une subtile caresse,
Quand généreuse l'offrande de ces doux plis,
Influençait son désir, par l'immense délicatesse,
De ses tendres courbes en défis.

L’œil captif sous ces somptueuses vertus,
Se gavait insatiable de son jeu séducteur,
Laissant déborder chaude et sans retenue,
La convoitise dans son regard inquisiteur.

C'est à l'ombre, en ce lieux sous le feuillage,
Qu'ils ont dans la plénitude et l'odeur boisée,
Enlacé leurs pensées, effleuré leur visage,
Sous l'éclat lumineux des rayons de l'été.

                                       M Pierron

                           
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