Je pleure le temps de notre tendre enfance.
La sagesse de nos âges, à nos premiers ans
Où nos cœurs en cette neuve insouciance
S’unissaient sous notre plafond blanc.
Ces jours disparus qui nous ont fait grandir
A ces instants féconds, nos élans partagés
Qui faisait notre joie, parfois nos plaisirs
Je pleure le passé, nos jours anciens consumés.
Par ces aubes claires et ces printemps fleuris
Nous avons usé nos heures, sous des soleils radieux.
La volupté sur nos fronts juvéniles et sans plis
Je pleure ces années qui nous ont rendu heureux.
Je n’oublie pas chacune de ces heures perdues.
Ces minutes innocentes et ces émotions pures
Je pleure tout ce bonheur que nous avons vécu.
Dans le nid familial de notre sombre masure.
Sanglot d’adieu, nos belles années, je les pleure
Nos ans évanouis, nos caprices d’autrefois
Tant de rêves échoués, de parfums de couleurs
Que nous avons respiré et consommé à la fois.
Je vais delà, l’esprit à nos bons souvenirs.
De ce temps qui fit nos douces chimères
Sur la sente de nos vies, il n’est plus ton sourire
Mais il reste le silence de ton odeur légère.