vendredi 4 octobre 2024
lundi 20 mai 2024
JE PLEURE
Je pleure le temps de notre tendre enfance.
La sagesse de nos âges, à nos premiers ans
Où nos cœurs en cette neuve insouciance
S’unissaient sous notre plafond blanc.
Ces jours disparus qui nous ont fait grandir
A ces instants féconds, nos élans partagés
Qui faisait notre joie, parfois nos plaisirs
Je pleure le passé, nos jours anciens consumés.
Par ces aubes claires et ces printemps fleuris
Nous avons usé nos heures, sous des soleils radieux.
La volupté sur nos fronts juvéniles et sans plis
Je pleure ces années qui nous ont rendu heureux.
Je n’oublie pas chacune de ces heures perdues.
Ces minutes innocentes et ces émotions pures
Je pleure tout ce bonheur que nous avons vécu.
Dans le nid familial de notre sombre masure.
Sanglot d’adieu, nos belles années, je les pleure
Nos ans évanouis, nos caprices d’autrefois
Tant de rêves échoués, de parfums de couleurs
Que nous avons respiré et consommé à la fois.
Je vais delà, l’esprit à nos bons souvenirs.
De ce temps qui fit nos douces chimères
Sur la sente de nos vies, il n’est plus ton sourire
Mais il reste le silence de ton odeur légère.
lundi 1 avril 2024
AUX ARBRES
Vous qui remplissez nos forêts et nos bois,
Verticaux élancés, aux plus prés des cieux,
Si nobles, si imposants et beaux à la fois,
Vous êtes géants, souverains, et majestueux.
Hauts piliers, immobiles sur l'horizon,
Sous une tignasse feuillue à ciel ouvert,
Que la brise fugitive, en légères ondulations,
Berce dans la sérénité vos bouquets verts.
Autant de saisons, hiver et été,
Sur vos troncs secs ou mouillés de pluie.
Les caprices du temps, infiniment, répétès
Ont creusé leur griffe sur votre écorce endurcie.
Ramures gigantesques et ses feuilles premières,
Aux prémices lueurs où tout est renaissance,
Sur le bourgeon naissant, la tendre lumière,
Verses en rumeurs printanières, sa douce fragrance.
Séculaires, témoins de notre histoire,
Phénix ancestraux, prédominants mystiques,
De votre racine, au sommet de votre gloire,
Je respire le battement de vos bois obliques.
vendredi 9 février 2024
QUE RESTE T'IL ?
L’âme en tumulte, de maints maux et supplices
En Sourdes, plaintes, sous un regard perdu
Un peu plus chaque jour étire ses sévices
Tel un filin vicieux, hostile et tendu.
Dans le calice amer de la souffrance
La Morne, douleur a raison de ce mal
Et dans ce conflit la funeste abondance
Pousse l’âme vers un aboutissement fatal.
Sous les cieux dans un esprit vaincu
Acceptant le rayon des chaleurs dernières
Par le chemin singulier du présent vécu
Au divin silence de l’éternelle lumière.
Indicibles sanglots étouffés de désespoir
En ce cruel combat jusqu’au dernier soupir
L’aube naissante sous un horizon noir
Laisse lentement la mort s’épanouir.
Dernier souffle, oppressé d’un adieu
Instants funèbres, quand la vie s’en va
Pour l’infini, de l’autre côté des cieux
Il ne reste rien que l’odeur du trépas.
En Sourdes, plaintes, sous un regard perdu
Un peu plus chaque jour étire ses sévices
Tel un filin vicieux, hostile et tendu.
Dans le calice amer de la souffrance
La Morne, douleur a raison de ce mal
Et dans ce conflit la funeste abondance
Pousse l’âme vers un aboutissement fatal.
Sous les cieux dans un esprit vaincu
Acceptant le rayon des chaleurs dernières
Par le chemin singulier du présent vécu
Au divin silence de l’éternelle lumière.
Indicibles sanglots étouffés de désespoir
En ce cruel combat jusqu’au dernier soupir
L’aube naissante sous un horizon noir
Laisse lentement la mort s’épanouir.
Dernier souffle, oppressé d’un adieu
Instants funèbres, quand la vie s’en va
Pour l’infini, de l’autre côté des cieux
Il ne reste rien que l’odeur du trépas.
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