lundi 17 avril 2017

LA PASSEUSE D’ÂME





Ainsi, imprégnée d'une tendre odeur,
Elle chérit solennelle entre ses mains,
Pulsion de vie et battements de cœur.
Au premier cri qui se tend chérubin.

Elle accuse d'une intime évidence,
La venue d'une nouvelle âme née,
Par sa douceur, œuvre en patience,
La vie dans le berceau de l'humanité.
 
Elle porte jusqu'à son dernier soupir,
Humblement, la chaleur de ses mots,
Composés, pour l'âme qui va mourir,
Avec dans sa voix, un léger trémolo.

Par le silence de l'horizon noir,
Jusqu'aux rives de l'éternité,
Elle passe ainsi l'âme qui va choir,
Vers un autre monde à côté.

Elle accueille l'âme née pour la vie,
Accompagne celle qui doit partir,
Ces actes nobles qu'elle accomplit,
Prodigués pour le meilleur et le pire.



                                 M. PIERRON



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